Les Orthotrichum s.l. épiphytes: la saison commence !
A partir de la fin de l'hiver, la présence de sporophytes sur de nombreuses espèces d'Orthotrichaceae permet leurs identifications.
Un petit topo des dix espèces communes en Wallonie :
Nyholmiella obtusifolia
Petite espèce dioïque facilement identifiable par son apex foliaire arrondi et ses nombreuses propagules.
Nyholmiella obtusifolia (Flône, Amay) |
Pulvigera lyellii
Cette espèce est un robuste Orthotrichaceae dioïque très propagulifères et possédant des marges foliaires planes.
Pulvigera lyellii (Les Awirs, Flémalle) |
Lewinskya affinis
Le plus commun des Lewinskya en Wallonie, ce robuste Orthotrichaceae possède des capsules émergentes striées et une coiffe faiblement pileuse.
Lewinskya affinis (Haneffe, Donceel) |
Lewinskya speciosa
Lewinskya robuste possédant des capsules exsertes et des coiffes fortement pileuses
Lewinskya speciosa (Les Awirs, Flémalle) |
Lewinskya striata
Espèce caractérisée par ses capsules incluses ou émergentes, ovoïdes, lisses et son exostome composé de 16 dents.
Lewinskya striata (Long Pré, Moha) |
Orthotrichum diaphanum
O. diaphanum est la seule espèce présentant un poil hyalin à l'apex foliaire.
Orthotrichum diaphanum (Haneffe, Donceel) |
Orthotrichum pulchellum
Ce petit Orthotrichum s'identifie grâce à ses capsules nettement excertes, son péristome orange, sa coiffe glabre et ses feuilles crispées à sec.
Orthotrichum pulchellum (Flône, Amay) |
Orthotrichum pumilum
Ce tout petit Orthotrichum possède des coiffes glabres
Orthotrichum pumilum avec Cryphaea heteromalla (Flône, Amay) |
Orthotrichum stramineum
Cette espèce s'identifie par une coiffe vert-jaune à sommet brun-rougeâtre et par sa vaginule à long poils
Orthotrichum stramineum (Long Pré, Moha) |
Orthotrichum tenellum
Ce petit Orthotrichum présente de longues coiffes faiblement pileuses. L'apex foliaire présente une forme typiquement enroulé. Cet Orthotrichum est souvent garni de propagules.
Orthotrichum tenellum (Haneffe, Donceel) |
Petit topo top :-), bien utile. A noter que pour O. striatum, le guide de V. Hugonnot parle plutôt de 16 "dents" (épaississements festonnés) pour l'endostome. S. Delbrassinne
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